La Namida s'assied à côté du coffre. Elle claque des doigts, et un parchemin, une plume et une bouteille d'encre verte apparaîssent devant elle. Dés que la plume entre en contact avec ses doigts, l'inspiration naît...
Une fée s'envole...
Son peuple la suit.
On pourrait les prendre pour des lucioles,
Minuscules, mais brillantes au coeur de la nuit.
Le vent souffle dans les branches du vieux chêne
Elles s'agitent, produisent un bruissement
Que l'on pourrait prendre pour le soupir d'un vieil amant
Le coeur en peine
De voir sa belle le quitter
Un goutte de pluie s'écrase sur l'écorce ridée
Mais restera seule à tomber
L'arbre est triste de les voir s'en aller
Mais sait qu'elles seront heureuses, à l'endroit vers où elles se dirigent
Leurs cheveux soyeux caressent une dernière fois
Le vieil arbre se fige
Savourant cette instant-là.
Elles sont parties
Et le vent dans les branches continu sa mélodie...
L'elfe pose le parchemin dans le coffre, et repart sans bruit.